Enseigner sans concours (maîtres délégués, CDI, suppléants…)
Statut du maître
Un maître entrant en fonction sans concours dans l’éducation nationale, commence :
- soit par des suppléances s’il remplace un maître absent pour divers motifs (maladie, etc.) Son statut est alors suppléant.
- soit il occupe un emploi laissé vacant car il n’y a pas eu de nomination sur cet emploi. Son statut est Maître Délégué (MD).
Tous deux bénéficient de Contrats à Durée Déterminée (CDD) et sont placés sur une échelle de rémunération de Maître Délégués (MD) de catégorie 1 ou 2 et sa rémunération correspond à un indice (lien vers rémunération Maîtres délégués).
Les contrats sont passés avec le rectorat en fonction des suppléances ou de l’emploi annuel laissé vacant. Un maître en CDD peut être licencié et le rectorat ne pas renouveler son contrat à l’issue d’une période probatoire ou du CDD.
Une baisse de sa quotité horaire d’une année sur l’autre peut ouvrir droit à des allocations chômage (voir rubrique droits sociaux) ainsi que le non renouvellement du CDD.
Votre responsable Spelc sera en mesure de vous conseiller.
Contrat à durée indéterminée (CDI)
Au bout de 6 ans de contrat et sans interruption de plus de 4 mois, le maître se voit proposer par le rectorat son employeur, un CDI. Le maître en CDI reste un remplaçant et n’a pas de service « à lui » mais bénéficie d’une priorité plus forte (Priorité F4) qu’un maître en CDD (Priorité F5) (voir la grille de codification).
Évolution de carrière
La seule issue pour obtenir un contrat définitif, et donc obtenir une stabilité tant dans l’emploi que dans une rémunération décente, reste le passage d’un concours dans la discipline enseignée.
Les maîtres délégués et suppléants évoluent sur leur propre grille de rémunération et ne peuvent pas bénéficier du protocole Parcours professionnels, carrières et rémunérations (PPCR).